Chaque année en France, près de 3 000 femmes sont touchées par un cancer du col de l’utérus et 1 000 d’entre elles n’en guériront pas.
Pourtant, les moyens de prévention existent :
- La vaccination contre le papillomavirus à l’adolescence, entre 11 et 14 ans, pour les garçons et les filles.
- Le dépistage régulier dès 25 ans pour détecter à temps le développement de cellules pré-cancéreuses et les prendre en charge le plus rapidement possible. La précocité du diagnostic est déterminante.
Le dépistage repose sur la réalisation d’un prélèvement, appelé « frottis », au niveau du col de l’utérus. À partir de cet échantillon de cellules prélevées, un laboratoire d’analyses médicales réalise ensuite un examen biologique pour détecter des cellules anormales ou bien le virus HPV. Le dépistage est intégralement remboursé.
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Deux types d’examens biologique sont effectués selon l’âge :
- Entre 25 et 30 ans, il s’agit d’un examen « cytologique » qui vise à rechercher la présence de cellules suspectes ou anormales. Deux examens espacés d’un an sont recommandés. Si le résultat est normal, un contrôle tous les trois ans suffira.
- Entre 30 et 65 ans, un test HPV-HR sert à détecter la présence de Papillomavirus à haut risque qui peuvent entrainer des anomalies des cellules et des cancers. Le test HPV est très fiable. Si le test est négatif, il est recommandé de le refaire tous les 5 ans.
